3. Qui est votre auditoire?

Dans cette section, nous examinerons l’importance de connaître votre public et d’être aussi globalisant que possible envers tous les membres de votre auditoire. 

Écrivez-vous un courriel à votre équipe? Une proposition de recherche sur laquelle vous souhaitez obtenir des commentaires? Ou quelque chose pour aider les nouveaux membres de l’équipe: un manuel de formation ou un glossaire des termes et acronymes fréquemment utilisés? Vous devez avoir une idée claire de votre public et de ce que vous voulez lui communiquer. Cela exige d’être conscient de leurs niveaux de compétence linguistique, surtout dans le cas où les membres de votre équipe sont des PSFE. Tous ceux qui sont autorisés à pratiquer une profession de soins de santé au Canada ont répondu aux exigences en matière de tests linguistiques, mais il est certainement possible que quelques aptitudes et connaissances en matière de communication ne soient pas reflétées dans un test linguistique.

Le vidéo suivant examine quelques-uns des aspects pratiques de l’identification de votre auditoire et de l’écriture globale pour ce public.

 

Il est important d’être conscient de l’humour, des acronymes,du jargon, et de l’écriture obscure lorsque vous écrivez parce qu’ils peuvent tous contribuer à une mauvaise communication. Ces éléments sont explorés dans le vidéo suivant.

 

Les blagues et l’humour sont un défi lorsque vous travaillez dans une langue autre que votre langue maternelle. Par exemple, les traductions et les références culturelles peuvent différer, ce qui entraîne une mauvaise communication (voir icien anglais). Lorsque c’est approprié, il est bon d’avoir un ton plus léger dans votre écriture, mais n’oubliez pas que toutes les blagues ou les expressions ne seront pas comprises par tous, ce qui est l’opposé de la globalité.

Dans tout contexte académique ou scientifique, lorsqu’un style plus formel est requis, on peut avoir tendance à glisser vers un style plus obscur de l’écriture, ce qui peut faire entrave à la compréhension. L’obscurantisme est un défi pour tous vos lecteurs, mais surtout pour ceux qui n’ont pas les mêmes références culturelles ou ceux dont la première langue n’est pas l’anglais. Ceci est semblable à l’utilisation du jargon et des acronymes, qui peuvent potentiellement exclure les gens. D’autre part, le jargon et les acronymes peuvent aider à rendre la communication plus efficace, tant que tous les termes ont été clairement définis pour l’auditoire. Par exemple, donnez à votre auditoire un glossaire des jargons et acronymes fréquemment utilisés, ou à tout le moins, définissez-les dès la première fois que vous les utilisez dans n’importe quel texte écrit, ainsi tout le monde sera sur la même longueur d’onde.

Une des meilleures choses que vous pouvez faire pour les PSFE de votre équipe, c’est de les encourager à poser des questions lorsqu’ils ne comprennent pas ce qui a été dit ou écrit. Vous et les autres membres de l’équipe pouvez également leur offrir de lire ce qu’ils ont écrit, afin de leur donner du soutien et de la confiance en leur propre écriture.

Ce prochain vidéo parle précisément de choses qu’on doit garder à l’esprit lorsqu’on écrit pour un auditoire qui inclut des personnes dont la langue maternelle n’est pas l’anglais.

 

Salem-Wiseman et Zaman utilisent l’acronyme COCOA CAT1. Il peut être utile de le garder en mémoire lorsque vous commencez à écrire. (Nous verrons des exemples de tous ces éléments à mesure que le cours progresse).

En utilisant la structure COCOA CAT, l’écriture devrait être::

Clear (Claire)
Objective (Objective)
Concise (Précise)
Organized (Organisée)
Accurate (Exacte)
Correct (Conforme)
Audience-appropriate (Auditoire (pour votre))
Thorough (Rigoureuse)

1 Salem-Wiseman, L. and Zaman, S. Writing for Canadian Health Professionals. Toronto: Nelson College Indigenous (2nd edition), 2014 – p.18.


Vous n'est pas connecté. S'inscrire maintenant pour suivre votre progrès.

Si vous avez déja créé un compte, nous vous invitons de